Allons y… en vélo +, un bon plan ?

​

Vélo +, c’est quoi ?

Service lancé en 2007 sur le même principe que les fameux vélib’ parisiens, 360 vélos (classique/électrique) sont mis à disposition en libre-service dans 35 stations 7/7j 24/24h au sein de la métropole d’Orléans : Orléans, Fleury les Aubrais et St Jean le Blanc.

 

Vélo +, pour qui ?

Ce service s’adresse aux personnes souhaitant se déplacer à vélo pour des trajets périodiques dans la métropole orléanaise. Les usagers visés sont surtout ceux ne disposant pas de vélo et/ou garage à vélo dans leur lieu d’habitation.

 

Vélo +,  Je m’abonne et j’utilise

 

Étape 1 : Souscrire à une offre  

Pour accéder à ce service, le plus simple est d’utiliser la carte Jvmalin et de souscrire à un abonnement sur le site internet https://portail.cykleo.fr/TAO_velos pour obtenir un code, et ensuite l’associer à votre carte Jvmalin sur l’une des bornes TAO, permettant ensuite d’emprunter un vélo.

 

​

La carte Jvmalin ? carte unique pour voyager sur plusieurs réseaux

en Région Centre-Val de Loire et emprunter plusieurs modes de transport.
 

Si vous ne la possédez pas, vous pouvez : 

Créer la carte Jvmalin, au tarif de 5 euros, au sein de l’agence TAO, 4 rue de la Hallebarde à Orléans, ou sur le site internet https://eboutique.reseau-tao.fr/ en fournissant les pièces suivantes : pièce d’identité, photo d’identité et justificatif de domicile. Il est également possible de souscrire à un abonnement Velo+ à l’agence TAO.

OU

Souscrire à des formules à la journée directement sur une borne Vélo+. 

​

Des tarifs attractifs

Le coût varie si l’on est abonné ou non au réseau TAO (réseau de transport en commun au sein de la métropole orléanaise)

- Tout public : abonnement de 2€ pour la journée, 5€ pour le mois ou 20€ pour l’année. A cela s'ajoutent les frais de création de la carte Jvmalin si vous ne la possédez pas. 

- Abonné TAO : abonnement mensuel/annuel gratuit !

​

Toutes les formules d’abonnement permettent d’utiliser un vélo pendant 30 minutes sans rien payer, toute demi-heure supplémentaire entamée étant facturée 0,5 €. Si on veut ne rien payer et utiliser un vélo plus de 30 minutes, il est tout à fait possible de reposer son vélo à une borne après 29 minutes de promenade, et de reprendre immédiatement après un autre vélo. Le décompte de temps passé sera alors remis à zéro et l’utilisateur du vélo aura à nouveau 30 minutes gratuites.

​

Les tarifs sont donc assez attractifs, et il est tout à fait envisageable de partir en rando à la journée avec son Vélo+ pour un coût inférieur à celui d’un loueur professionnel. Attention toutefois, la location ne peut excéder 24h.

​

Étape 2 : Utiliser un Vélo +

Parés de votre souscription à une offre, vous pouvez vous rendre dans une des station TAO pour :

​

1. Passer votre badge JvMalin sur la borne puis y rentrer votre code fourni lors de votre souscription à une offre

2. Choisir un vélo sur l’écran

3. Déverrouiller le vélo en appuyant sur le bouton gris situé sur l'arceau à côté du vélo. 

​

Les bornes sont relativement fiables, mais demande un temps d’adaptation pour comprendre la logique de fonctionnement

​​

 

​

Le vélo mécanique,  simple à prendre en main et convenant au plus grand nombre

​

La taille intermédiaire conviendra à un maximum de cyclistes, le guidon est épuré et simple à prendre en main, les poignées sont confortables sans être salissantes et la selle est parfaitement adaptée à un vélo de ville. Il est également équipé de phares avant/arrière. 

​

Le vélo ne comporte que 3 vitesses pour plus de robustesse, ce qui est largement suffisant pour les voiries de la métropole d’Orléans, mais sera un peu juste si vous vous aventurez dans des zones plus escarpées.  

 

Le poids du vélo se ressent par rapport à un vélo classique, encore plus en comparaison avec son cousin parisien, le Velib, où les efforts dans la conception du vélo pour limiter les pertes énergétiques ont été plus importants. Néanmoins, au vu du relief de la métropole, ce n’est pas un obstacle à son utilisation. 

​

Les accessoires

• Un panier à l’avant qui fait néanmoins un peu chiche : taille réduite et pas complètement fermé dissuadant d’y placer de petits objets.  Il sert également de support publicitaire pour la métropole.

• Un cadenas dont le code est donné au moment d’emprunter le vélo.

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La simplicité voulue dans la conception a conduit à limiter au maximum la technologie embarquée sur le vélo. Ainsi, il n’est, avec le vélo, pas possible de suivre sa vitesse ou les kilomètres parcourus ni de voir le temps d’utilisation du vélo, afin de contrôler que l’on reste sous la demi-heure. 

 

L’application Velo+ est censée compenser cette simplicité sur le vélo et offrir des services supplémentaires. Elle permet : 

• de connaître la position des stations, avec le nombre de vélos et de places libres associées

• de suivre les kilomètres parcourus, au prix de l’activation de la localisation à chaque usage

• de suivre l’utilisation des vélos depuis la souscription de son abonnement, en particulier les km parcourus et le CO2 économisé

 

L’obligation d’activer la localisation avant chaque trajet n’est ni très facile d’usage, ni très utile lorsque l’on est sur le Vélo+. Tout au plus peut-on se réjouir à posteriori des kilomètres parcourus.

 

La variante électrique du Vélo +

​

Apparue progressivement à partir de 2017, cette variante comporte de nombreux éléments bleus (à l’inverse des vélos verts purement mécaniques) et est équipée d’un moteur électrique installé sur la roue avant, tandis qu’une batterie est à placer devant le guidon. 

​

Petite particularité, c’est l’utilisateur qui doit apporter la batterie qui lui sera fournie lorsqu’il souscrit à un abonnement. Ne pas oublier de repartir avec une fois qu’on a restitué le vélo à une borne Vélo + ! 

​

La batterie est prêtée gratuitement en échange d’une caution de 60 euros. Attention, seuls les abonnés annuels peuvent demander une batterie !

​

Si ce système coûte moins cher à Orléans Métropole, il implique un engagement important pour un utilisateur de vélo électrique, et moins de flexibilité pour les autres utilisateurs qui ne peuvent pas emprunter un vélo électrique si un jour ils sont fatigués ! On retrouve ce choix dans d’autres villes, comme Avignon, ce qui a néanmoins l’avantage de proposer une offre de vélos électriques à coût limité pour la collectivité. 

​

Bon à savoir : 

- Tout le monde peut prendre un vélo bleu, y compris les utilisateurs sans batterie, mais attention, pédaler sur ce type de vélo sans l’assistance électrique, c’est plus dur que sur un vélo vert !

- Dans les stations, vélos verts et bleus se mélangent et s’accrochent indifféremment aux mêmes plots

 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

 

 

Où sont les stations Vélo + ?

​

Les stations sont concentrées dans le centre-ville et les proches faubourgs, sur les communes d’Orléans, Saint-Jean-le-Blanc et Fleury-les-Aubrais. 

​

Une station est notamment positionnée en face de la gare SNCF Les Aubrais, permettant plus de flexibilité dans la réservation des trains : par exemple, pour aller vers Paris, il est possible de prendre dans un sens un train partant d’Orléans et de revenir avec un train ne desservant que les Aubrais en terminant le trajet à vélo. C’est assurément un des points forts de ce système !

 

On peut toutefois regretter que des stations n’aient pas été implantées dans d’autres zones denses de la métropole, comme à Olivet, La Source, Saint-Jean-de-la-Ruelle ou Saint-Jean-de-Braye. 

 

Attention : il reste possible de traverser la métropole avec les Vélo+, mais il est alors obligatoire d’utiliser le cadenas fourni avec le vélo. Celui-ci est facilement sécable (gaine en plastique) donc cela reste une solution d’appoint pour des arrêts bref, au risque de se faire voler le vélo… et de devoir payer la caution de 200 euros !

 

Ecolo, les Vélo+ ?

​

Si ces vélos ont de nombreux atouts, on ne peut néanmoins pas s’empêcher de se poser la question de leur impact écologique : les utilisateurs sont principalement des urbains non motorisés, qui n’auraient pas forcément acheté de vélo si ce système n’existait pas, et se déplaçant de toute façon de manière décarbonée (marche, transports en commun…). 

​

Par ailleurs, des véhicules motorisés sont utilisés pour réguler la répartition des vélos entre les stations ou amener au garage les vélos à réparer. 

​

Le bilan carbone ne serait apparemment pas si positif que cela… même s’il ne faut pas mettre de côté l’intérêt social de ces vélos, permettant à des utilisateurs occasionnels de se mettre en selle sans avoir à payer et stocker un vélo !
 

Quel bilan pour les Vélo +?

 

Le succès de ces vélos repose beaucoup sur les utilisateurs occasionnels : en 2016, pour 1867 abonnés, on comptait près de 11 276 souscriptions « occasionnel journée ». 

Au total, 218 048 locations ont été réalisées en 2016, ce qui reste un nombre honorable au vu de la concentration des stations dans un périmètre restreint. 

​

​